
17 October 2000 DSG/SM/108
DEPUTY SECRETARY-GENERAL’S REMARKS TO PARTICIPANTS IN WORLD MARCH OF WOMEN 2000 20001017Following is the text of a statement made today by Deputy Secretary- General Louise Frechette to participants in the World March of Women 2000: C'est un grand plaisir pour moi de vous accueillir à l'ONU en ce jour symbolique où nous célébrons la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté. Depuis le lancement de votre action le 8 mars dernier - à l'initiative de la Fédération des femmes du Québec que je tiens à féliciter -, vous n'avez épargné aucun effort pour faire connaître les préoccupations des femmes et mobiliser l'opinion mondiale en faveur de leurs revendications. Et on peut dire que votre campagne a été un succès. J'en veux pour preuve les millions de cartes de soutien que vous avez récoltées. En marchant ensemble, vous avez montré de façon éclatante votre force, votre solidarité et votre détermination à mettre fin à la pauvreté, à la violence et à la discrimination dont trop de femmes continuent d'être victimes quotidiennement. Nous le savons toutes, le chemin qu'il reste à parcourir est encore long. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, continuent de vivre dans la misère, avec un revenu de moins de 2 dollars par jour. Parmi elles, 1,2 milliard de personnes doivent se débrouiller avec moins d'un dollar par jour pour se nourrir, se loger et s'habiller. La majorité de ces êtres les plus déshérités de la planète sont des femmes. C'est vrai, la pauvreté a un sexe, et il est féminin. Pourtant la majorité des femmes pauvres sont économiquement actives. Elles jouent un rôle primordial dans l'agriculture, le commerce, l'industrie légère. Et lorsqu'elles gagnent leur vie et contrôlent leurs moyens de subsistance, toute la famille en profite. C'est pourquoi vous avez raison d'axer vos revendications sur la nécessité d'assurer l'indépendance économique et sociale des femmes. C'est là un des meilleurs moyens de faire reculer le fléau de la misère partout dans le monde. Encore faut-il pour cela parvenir à multiplier les opportunités économiques et les sources de revenus. - 2 - Press Release DSG/SM/108 17 October 2000 Dans notre monde de plus en plus interdépendant, la voie la plus sûre consiste pour les pays à s'intégrer dans l'économie mondiale. Je pense en effet que les pauvres sont pauvres non pas parce que la mondialisation est excessive, mais parce qu'elle est insuffisante, et parce qu'ils en sont exclus. Notre plus grand défi est donc de faire en sorte que la mondialisation ne signifie pas seulement des marchés plus vastes, mais qu'elle nous serve à bâtir un avenir meilleur pour l'humanité entière, dans toute sa diversité. As you know, at the recent Millennium Summit, heads of States and Governments decided to promote gender equality and the empowerment of women as effective ways to combat poverty and to stimulate development. They agreed on steps to reduce poverty by 2015 and set specific goals in various areas, such as education, health, housing and access to services. And they promised to work towards the creation of a more inclusive and equitable society, where the benefits of globalization are more widely and evenly spread, and no one is left behind or excluded. These commitments must now be translated into concrete actions. Governments have the primary responsibility for this task but you can help by working in partnership with them to achieve their goals. You can encourage governments to make the right choices on behalf of the world's poor. And your work as implementing partners, can ensure that those policy choices have a real impact on people's daily lives. You are also in the best position to help change the mentalities and attitudes towards women. If we work together and combine our efforts, the twenty-first century will see rapid progress in the fight to end poverty and violence against women. Your campaign has helped raise consciousness about the many obstacles which still prevent women from fully enjoying their rights. I know you have specific views of your own on how to overcome these obstacles. Be sure that I will pass them on to the Secretary-General. Thank you very much. * *** * United Nations
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